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Bovins de boucherie Les réformes laitières continuent d'affluer dans les abattoirs

L’activité commerciale de cette fin d’année est assez tendue, avec des volumes importants traités dans les abattoirs. Bénéficiant d'une meilleure couverture de la demande, les industriels ont fait pression sur les prix pour redistancer les écarts de valorisation entre les laitières et les femelles de races à viande. Et surtout amoindrir les différences de prix avec la viande allemande, qui gagne le marché français de la restauration.

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Dans les femelles de qualité bouchère, l'animation commerciale de la semaine est plus calme, car le gros des abattages pour Noël est fait. Les tarifs plafonnent dans les parthenaises, blondes d’Aquitaine lourdes ainsi que dans les femelles charolaises, blanc bleu, aubracs et limousines de qualité bouchère. Les tarifs des bonnes femelles blondes d’Aquitaine sont compris entre 5,60 et 5,95 €. Les limousines U se négocient entre 5,50 et 5,75 € et les charolaises de même conformation se vendent de 5,35 à 5,50 €. Les tarifs des vaches charolaises R= se situent autour de 5,25 € sur les marchés. Les besoins sont en retrait dans les réformes allaitantes de choix secondaire, mais les tarifs se maintiennent.  

En réformes laitières, l’offre reste suffisante, ce qui permet aux industriels de maintenir la pression sur les prix. Les bonnes vaches holsteins se vendent entre 4,40 et 4,55 €. Le tri est plus sensible dans les vaches communes, qui voient leurs tarifs baisser de 5 à 10 centimes en fonction des abattoirs. Les prix des animaux en manque de conformation et de finition sont malmenés : les femelles P–1 ou 2 se commercialisent entre 3 et 3,40 € en fonction du poids.

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